Une oeuvre dont l'actualité est saisissante, qui trace en quelques esquisses-esquives de terre cuite douce et d'herbes sauvages, la folie de notre humanité où se collapsent dans le même temps rêves grandioses et destructions : Abottabad de Huang Yong Ping au beau milieu des graviers de la cour de l'Hôtel de Gallifet !
Les questionnements qu'elle pose sont si lourds sous son apparence modeste qu'il a été difficile de lui donner à Aix le lieu qui vaille pour un large public dont on dit qu'il n'est pas averti... Il me semble que cette oeuvre "s'accorde" très bien à l'Hôtel de Gallifet ... et à l'esprit de son hôte, Nicolas Mazet !
Alain Paire a su une fois de plus en quelques lignes limpides rendre hommage au créateur et éclairer la vie de cette oeuvre : puisse t-elle imprimer de sa présence l'âme des Aixois qui passent auprès d'elle, et nous rappler l'ordre implacable de l'herbe sur l'humanité...
voir ce lien sur le blog d'Alain Paire :
http://www.galerie-alain-paire.com/index.php?option=com_content&view=article&id=217:abbottabad-une-piece-dhuang-yong-ping-dans-un-hotel-particulier-daix-en-provence&catid=7:choses-lues-choses-vues&Itemid=6
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