sans commentaire, voir ce magnifique livret photos et textes juste envoyé par Jean Louis Fonvillars, un ami et lui même merveilleux photographe :
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Rédigé à 12:20 dans Visitation...sens, sensations & perceptions, pêle mèle | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le lendemain du rapport du GIEC, l'introduction à la journée du 3 octobre prochain de l'Université Intégrale sur le futur énergétique me semble bien poser les problématiques de la transition :
"Comment comprendre la nature de l’évolution que nous vivons à l’heure actuelle ? Une croissance verte est-elle possible ou sommes-nous condamnés à la décroissance ou à l'extermination ?
Le développement de notre civilisation s'est construit sur une consommation exponentielle d'énergie et trois quarts de la population mondiale, encore défavorisés, aspirent à multiplier leur consommation. La mondialisation et la croissance économique restent aujourd'hui massivement dépendantes du pétrole : 90% de notre mobilité, la majorité de notre industrie et de notre agriculture. De ce fait notre PIB mondial est pour l'instant strictement corrélé avec la disponibilité de pétrole. Cette dépendance semble inévitable et difficilement réversible du fait de l'inertie des habitudes, des intérêts économiques établis mais aussi du caractère gigantesque des infrastructures à transformer. Pourtant cette dépendance au pétrole et plus généralement aux énergies fossiles présente plusieurs risques majeurs avérés: - géostratégique comme le montrent les conflits armés les plus récents, - économique car la hausse considérable du prix du pétrole crée des déséquilibres massifs et des logiques de rentes qui polarisent les inégalités sociales et l'appauvrissement des classes moyennes, - écologique car la vaporisation du carbone dans l'atmosphère crée un effet de serre susceptible de perturber les cycles climatiques en rendant de plus en plus difficile l'agriculture et en produisant à terme un réchauffement de la biosphère incompatible avec le développement de la vie.
La pénurie de sources d'énergie distribuée, propre et abordable est susceptible de précipiter l'implosion du système économique mondial et par effet domino l'effondrement du château de cartes de la pyramide de la dette. La polarisation des inégalités peut facilement dégénérer en guerres civiles et en batailles pour l'accession aux dernières ressources en conflit mondial.
Elle implique une vision partagée, des choix stratégiques, économiques, technologiques, sociaux et écologiques majeurs. La transition énergétique implique des investissements de plusieurs milliers de milliards d'Euros à un moment où les états et les économies les plus matures font face à des déficits accumulés et au ralentissement de leur croissance. Dans une grande mesure la survie de l'humanité, son basculement dans l'enfer ou dans le paradis, va dépendre de sa capacité à réinventer son modèle énergétique.
Cette journée de l'Université Intégrale a été conçue par Michel Saloff Coste et André Copin en collaboration avec Marcel Boiteux de l'Académie des Sciences, Jean-Louis Bobin et Thierry Gaudin de 2100, Jérôme Bindé du Club de Rome, Alexandre Rojey de la Fondation Tuck, Kimon Valaskakis de la Nouvelle École d'Athènes, Olivier Réaud de In Principo, Jeffrey Saunders directeur de la stratégie et de l'innovation au Copenhagen Institute for Futures Studies et avec la participation et l'aide de l'ensemble du comité exécutif du Club de Budapest et de DESIGN ME A PLANET.
Cette journée d'étude fait suite à un cycle de conférences et de recherche sur le futur de l'énergie animé par Alexandre Rojey et Michel Saloff Coste pendant trois ans dans le cadre d'IDEES FONDATION TUCK IFPEN. Retrouvez toutes les informations du Groupe Idée Prospective : http://www.fondation-tuck.fr/fondation-tuck-idees-groupe-prospective.html |
Rédigé à 11:43 dans Actualité / Evénements, Visions+, RSE & mutations sociétales | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
SUIVRE l'institut INSPIRE (www.inspire-institut.org) pour la clarté, la précision, la hauteur et la globalité de son approche de " l'économie circulaire" :
Tenter de lire exhautivement ce document qui devra venir en contribution de la table ronde sur " l'économie circulaire" lors de la conférence gouvernementale prochaine des 20 et 21 septembre :
" l'économie circulaire sera re-synchronisée avec le vivant ou ne sera pas !"
Téléchargement L’économie-circulaire-–-Institut-INSPIRE-Final
Et voici les orientations d'Orée :
La Conférence environnementale prévue par le gouvernement se tiendra les 20 et 21 septembre au palais d'Iena à Paris. A cette occasion, nous vous invitons à découvrir la contribution d'OREE que sa Présidente, Patricia SAVIN, portera lors de la table ronde « Economie circulaire ».
Pour OREE, l'économie circulaire ne doit surtout pas être réduite au seul champ des déchets, mais intégrer, à l'échelle d'un territoire, les flux d'énergie, logistiques... Une approche globale, systémique et intégrée de l'ensemble des flux physiques permettrait ainsi de vraiment profiter du potentiel de l'économie circulaire et de proposer les bases et la trajectoire d'un nouveau modèle économique.
La vision d'OREE d'une économie circulaire globale, systémique et intégrée se décline ainsi en trois axes.
Axe 1 - Nouveaux modes de conception, production, distribution et consommation
5 propositions d'OREE :
1. Enrichir la méthodologie des analyses de cycle de vie (ACV)
2. Développer la connaissance de l'éco-conception à travers les retours d'expériences (REX)
3. Intégrer l'éco-conception dans les financements alloués à la recherche et développement
4. Favoriser les incitations économiques aux produits éco-conçus
5. Développer l'économie de fonctionnalité
Axe 2 - Nouvelles filières de recyclage et de valorisation
3 propositions d'OREE :
1. Accélérer au niveau européen la publication de règlements permettant la sortie du statut de déchets
2. Sécuriser le cadre juridique national et européen des sous-produits
3. Promouvoir et favoriser le développement d'initiatives portant création de nouvelles filières de recyclage
Axe 3 - Inscription territoriale de ces nouvelles pratiques et filières à travers l'écologie industrielle et territoriale (EIT)
7 propositions d'OREE :
1. Lancer une Stratégie Nationale de l'Ecologie Industrielle et Territoriale (SNEIT)
2. Mobiliser des aides adaptées
3. Favoriser les incitations économiques aux synergies
4. Proposer un droit à l'expérimentation pour les entreprises
5. Intégrer l'écologie industrielle et territoriale dans les outils d'urbanisme, d'aménagement et de planification du territoire
6. Favoriser l'accès à l'information
7. Favoriser l'approche systémique dans l'enseignement
Plus purs, plus pleins que les notes, profonds, les silences captent la totalité du monde des sensations : c'est à leur qualité que les chanteurs sont reconnaissables et quelques orateurs...
le chant du rossignol comble entièrement l'espace, ses silences semblent comme absorber la nuit, ou le ciel, ou l 'arbre qui le porte et qu'il porte :
Mon dernier chant de rossignol, je l'ai entendu, lors d'une promenade dans une nuit chaude et grisée d'août sur un plateau du Gâtinais où habitait ma mère, il y a plus de 30 ans, tandis que je chantais Schumann ("Zeit ich in gesehen..."). Je l'ai cherché plus tard, en vain, dans les collines et sur le marché de Fès... rien n'évoque plus pour moi qu'un moment de pure beauté, qui oblige à l'arrêt.
Le coeur de ville où je suis ignore le chant du rossignol; j'essaie les matins d'aube de capter quelques unes de ces rares sonorités brillantes qui pourraient calmer mon coeur et mes pensées sur la condition humaine.
Ce jour, je lis les lignes suivantes, et je pense à Camus dont on fête le 100ème anniversaire de naissance ici à Aix, qui avait si fort chanté la beauté, et clamé son refus de la "bonne conscience", qui avait rappelé sans cesse l'homme aux prises avec des "cas de conscience", tragique, en le ramenant toujours à la "mesure", la belle et bonne mesure si chère à la pensée de Midi et que tous nous ignorons; La mesure, le bon rythme qui rend sa dignité à l'homme et qui in fine amène au silence.
Voici ces lignes, lues dans une newsletter de "naturesanteinnovation":
"Armes chimiques : ce que les médias ne disent pas :
François Hollande et Barack Obama veulent déclencher la guerre pour « punir » le président de la Syrie, Bachar el-Assad, qui a tué de nombreuses personnes avec du gaz sarin, un horrible poison.
Mais les médias n'expliquent pas assez, à mon avis, que le sarin n'est qu'une catégorie particulière de composés organophosphorés, ceux-là même qui sont utilisés continuellement, et dans le monde entier, comme pesticides.
Le Roundup, le malathion (antiparasitaire très utilisé en Chine, ex-URSS et aux USA, interdit depuis 2007 dans l'Union Européenne) et le Phosmet (utilisé sur les pommiers), par exemple, sont des composés organophosphorés.
Les pesticides organophosphorés agissent comme le sarin : ils bloquent le cerveau. Lorsque votre cerveau cesse de fonctionner, votre cœur continue à battre provisoirement, car les cellules du cœur sont autonomes, mais vous perdez connaissance (coma) et, surtout, votre respiration s'arrête, ce qui entraîne l'asphyxie et la mort.
Les composés organophosphorés produisent cet effet en empêchant vos neurones de communiquer entre eux. Vos neurones sont les cellules de votre cerveau. Ils communiquent entre eux grâce à des produits chimiques appelés « neurotransmetteurs ». L'un des plus importants de ces neurotransmetteurs est l'acétylcholine. Sans acétylcholine, les neurones ne peuvent plus se parler : vous ne pouvez plus penser, votre cerveau ne peut plus donner aucun ordre à votre organisme.
Or, les composés organophosphorés bloquent la fabrication de l'acétylcholine. Il suffit qu'une très faible dose entre dans votre organisme pour que vos neurones soient privés d'acétylcholine, ce qui bloque votre cerveau, et vous tue.
Vous ne mourrez pas en avalant des résidus de pesticides organophosphorés sur les fruits et légumes que vous aurez oublié de laver, mais ils peuvent malgré tout perturber votre organisme.
Une étude américaine s'est fondée sur 1 139 enfants des États-Unis, âgés de 8 à 15 ans, suivis dans le cadre d'une étude épidémiologique nationale (National Health and Nutrition Examination Survey) et dont 119 répondaient aux critères de définition du syndrome. Elle a conclu que les enfants exposés à des concentrations importantes de pesticides organophosphorés via les fruits et légumes souffrent plus souvent de troubles de déficit de l'attention/hyperactivité (TDA/H). (1)
Une étude de 2010 a montré que chaque augmentation d'un facteur 10 de la concentration urinaire de métabolites organophosphorés était associée à une augmentation de 55 % à 72 % des risques d'apparition du TDA/H chez l'enfant. (2)
Les pesticides ont encore d'autres effets délétères sur le cerveau : d'après une expertise collective de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), ils augmentent aussi le risque de développer la maladie de Parkinson (3)
Il est donc absolument capital, lorsque vos fruits et légumes ne sont pas bio, de bien les laver avant de les manger, surtout si vous les mangez crus et/ou avec la peau, si possible avec une brosse à légume dont vous vous équiperez spécialement à cet effet.
Une découverte issue de la recherche sur les armes chimiques
Les pesticides organophosphorés sont le fruit des recherches sur les gaz de combat entamées lors de la Seconde Guerre mondiale. Ils ont remplacé, dans les années 70, les organochlorés, dont le chef de file était le DDT.
La plupart des armes chimiques aujourd'hui sont des organophosphorés.
L'objectif ultime d'un régime belliqueux, en effet, est de trouver un produit aux effets immédiats, définitifs, et assez puissant pour tuer des dizaines de milliers, et si possible des centaines de milliers de personnes d'un coup. Comprenez, les gaz utilisés durant la Première Guerre Mondiale (chlore et gaz moutarde, qui brûlaient les yeux et les poumons) parvenaient rarement à faire plus de quelques milliers de morts d'un coup, ce qui était loin d'être suffisant au goût des dirigeants politiques et militaires.
C'est en 1939 que des chercheurs allemands trouvèrent enfin la solution « miracle », avec le sarin. Les inventeurs, de la firme chimique IG Farben, en furent si fiers qu'ils baptisèrent ce gaz d'après les lettres de leurs noms, afin d'être sûrs de rester dans l'histoire (Gerhard Schrader, Ambros, Rüdiger et Van der LINde).
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le sarin est inodore, incolore et volatile, et capable de traverser la peau. Vous ne voyez rien, vous ne sentez rien, mais il suffit que quelques molécules vous touchent ou entrent dans vos poumons (une concentration de 10 parties par milliard est déjà fatale) et vous êtes mort.
Diffusé dans les rues d'une ville ou dans un métro, alors que personne ne se doute de rien, le sarin provoque une scène cauchemardesque où tous les passants, jeunes et vieux, grands et petits, s'effondrent paralysés puis meurent d'asphyxie (le cerveau arrêtant de fonctionner), sans que quiconque assistant à la scène puisse comprendre ce qui se passe ou réagir.
Il s'agit donc véritablement de l'arme de l'Apocalypse, au même titre que l'arme nucléaire, ce qui l'a fait classer par l'ONU dans la catégorie des armes de destructions massives (résolution 687). A ce titre, sa production et sa conservation sont interdites depuis 1993.
Malheureusement, l'actualité toute récente a montré que ce beau rêve de la disparition des armes de destructions massives n'était pas pour demain.
Mon opinion sur la Syrie
Bien que personne ne m'ait demandé mon avis, je vais quand même le donner. C'est hors-sujet, mais la question me tient vraiment à cœur. J'ai longuement sillonné la Syrie en auto-stop, des côtes montagneuses à l'ouest jusqu'au rives de l'Euphrate à l'est, ce qui m'a permis de rencontrer quantité de Syriens, manger avec eux, loger chez eux, et recueillir toutes sortes de confidences effrayantes sur les méthodes de la police du régime.
Je n'ai donc aucune sympathie pour Bachar el-Assad qui est, c'est évident, un criminel. Le problème, selon moi, est que les rebelles sont certainement aussi violents voire pires que Bachar el-Assad. Mais ce n'est que mon avis et, encore une fois, personne ne me l'a demandé...
A votre santé ! Jean-Marc Dupuis"
Ecoutons encore le chant du rossignol !