Ces quelques jours de la dite "grève des confiseurs" dans notre beau pays qui regorge de victuailles et d'émissions de cuisine ("oui chef") m'ont permis le repos attendu.
Je me suis rarement donné l'occasion de regarder autant la télévision, de zapper de l'Afrique à l'Asie et à l'Europe, et je me sens prête à dégorger les mille redites de violences justifiées et d'absurdités reconnues comme des évidences saines !...
Heureusement, je me suis donnée aussi un espace de lecture, le matin, à la belle lumière du jour, assise près de la baie qui s'ouvre sur un jardin intérieur en contrebas : c'est en ce moment "5 méditations sur la Mort" de François Cheng que mon âme distille tranquillement et à qui j'ai emprunté cette belle référence de Rilke : "tendre vers l'ouvert", lui aussi qui a si clairement saisi que "le courant éternel charrie tous les âges"!
Pour revenir au "fermé" que ressassent quotidiennement les media et la majorité des hommes et femmes politiques, j'ai envie de rappeler ici ce beau texte, écrit par Christine Marsan, qui dénonce avec tant de justesse le décalage croissant de conscience entre les citoyens (mais pas tous!) et les politiques. J'ai croisé Christine il y a 3 ou 4 ans à Aix. Elle était invitée par Femmes 3000 dont j'étais encore membre et nous nous sommes comprises, je crois.
Voici son texte que je recommande vivement au lecteur de passage:
Téléchargement L'impératif de paix Christine Marsan
Et pour clore ce message du 1er de l'an 2016, voici une photo d'oies migratrices que j'ai choisie pour illustrer cette année le passage aux horizons ouverts que je souhaite à l'humanité:
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