Toujours refuser les idées reçues !
Toujours refuser les idées reçues !
La situation et le statut des femmes est loin d'être juste satisfaisant sur notre terre et je me sens perplexe entre autres face à l'étendue de ce grand fléau du monde qu'est le viol de guerre systématique des femmes, des filles, des petites filles...
Voici un "exemplaire", plutôt rare, de ce que l'aristocratie des années 20 en Europe a pu produire de mieux : Nancy Cunnar, à laquelle le Quai Branly rend hommage actuellement."J'aime : la paix, la campagne, l'Espagne républicaine et l'Italie antifasciste, les Noirs et leur culture africaine et afro-américaine, toute l'Amérique latine que je connais, la musique, la peinture, la poésie et le journalisme..." a-t-elle pu dire.
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1er dimanche de mars 2014. Il est 15h 30. Temps glorieux d'Aix, et ce bleu léger uni du ciel que je ne connais nulle part ailleurs.
A la terrasse du Café "les Cardeurs", face à la fontaine moussue toute rutilante de perles d'eau qui suintent, je ferme les yeux au soleil, appuyée contre le mur chaud, calfeutrée dans mes foulards. Je les ouvre sur une page drolatique du livre d' Edouard Launet, "Au fond du zoo à droite", que j'ai pris rapidement en partant, avec le "Dialogue" à relire de François Cheng. Il rend compte avec talent, légèreté et humour, des ébats minutieux de chercheurs humains face aux cafards, pieuvres, frelons asiatiques, moustiques et manchots ensommeillés, moutons de Nouvelle Zélande, puces, caméléons et autres moucherons...retranscrits dans de prestigieuses revues scientifiques.
Le jeune couple de la table à côté s'ennuie, leur dialogue est insipide, ils cherchent des mots à dire, le garçon ne sait plus comment draguer la fille...l'érotisme n'est plus ce qu'il était...- "En noir, tu dois avoir chaud ! " -silence.. -" Ah, tu as mis tes lunettes de fashion victim ! "...silences, rires gênés..." Tu as déjà fait de la plongée, toi ?"- "Non" -" C'est facile, dans l'eau tu flottes, c'est tout, c'est comme dans l'espace, tu es en apesanteur, c'est top ! " -"Ah ouais ! "... Ils n'arrivent pas à bouger. Chacun tape de son côté sur son portable et lorgne son écran en se cachant les yeux du soleil. Enfin, elle montre un clip à son copain, et enfin ils ont l'air de s'intéresser ensemble à quelque chose !
C'est l'heure de détente à Aix. Je ne veux rien d'autre que ce moment. J'aime ces moments de vacuité, de chaleur, où montent les simples bruits du monde, tandis que tout éclate ailleurs : aujourd'hui, la Syrie, toujours, l'Ukraine, la Crimée, l'Afrique et les viols de guerre des femmes et même des toutes petites filles... l'horreur quotidiennne qui vient à nos écrans ! Et le bleu léger qui devient plus intense, à mesure que le soleil baisse, au dessus de la ligne noire rectiligne qui borde le toit de la mairie d'Aix.
Et pendant ce temps là, certains piquent-niquent en l'air !
...Mais qu'en est -il de l'homme et des "ses soeurs" les fleurs ?
Sans doute n'ont-ils pas co-évolué depuis 50 millions d'années, comme les insectes, les oiseaux, les chauve-souris, les papillons...et les fleurs !
à voir, ces superbes images, encore TED bien sûr :
Le monde merveilleux de la pollinisation dévoilée comme jamais par Gentside Découverte
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+ voir le site www.soonsoonsoon.com et un exemple récent : des vêtements dont on ne veut plus à laisser à disposition de ceux qui les veulent . C'est à Cape Town en Afrique du Sud §
Spécialisée dans la veille sur les enjeux du développement durable, l’entreprise toulousaine Efficycle a publié, début janvier, un ebook téléchargeable gratuitement. Intitulée « 2013 en 365 initiatives pour réinventer notre monde », cette revue de presse web recense « les initiatives responsables qui apportent des réponses optimistes et concrètes aux problèmes environnementaux mondiaux ». Autant de projets encore neufs, lancés par des start-ups, des citoyens ou des ONG, et relayés en 2013 par les médias français sur Internet. Dans cette liste, on trouve de tout : des solutions durables (« Du sable pour emprisonner le pétrole lors des marées noires »), des projets futuristes (« La voiture volante franco-américaine ») ou bien des idées farfelues mais prometteuses (« Les déjections canines comme source d’électricité », « Des cigarettes qui font pousser des plantes »). Sans surprise, l’espace urbain figure en bonne place dans cette revue de presse de l’innovation, qu’il s’agisse de recyclage, de création de nouvelles sources d’énergie, d’habitat innovant ou de transport durable. Certains ont déjà été relayés sur le blog Demain la ville (« Quand l’urbanisme devient participatif », « L’habitat coopératif, une troisième voie pour le logement ? ») mais beaucoup d’autres méritent aussi le détour. Coup de projecteur sur dix projets urbains ambitieux de l’année 2013 sélectionnés par Efficycle.
La société américaine V3Solar travaille à la mise au point d’un panneau solaire en forme de cône, capable de pivoter sur lui-même pour s’autorefroidir. Baptisé CoolSpin, ce cône solaire doit permettre de produire de l’électricité pour un coût un tiers moins élevé qu’en utilisant un panneau classique.
Retrouvez l’article sélectionné par Efficycle sur le site L’énergeek
Prenez une bouteille en plastique vide, remplissez-la d’eau et d’un peu de javel, percez un trou dans le toit en tôle d’une maison de fortune, accrochez-y la bouteille, et la lumière du soleil pourra se réfracter à l’intérieur. Une solution découverte par Alfredo Moser, qui espère que son projet Liter of Light permettra d’éclairer 1 million de foyers dans les bidonvilles d’ici à 2015.
Retrouvez l’article sélectionné par Efficycle sur le site Courantpositif.fr
Le cabinet d’architecture danois Pink Cloud propose de transformer les quelques 49 000 silos à pétrole du pays en immeubles pouvant accueillir des habitations écologiques. Encore faut-il démanteler ces silos, les transporter sur le lieu d’implantation final, et les équiper de panneaux solaires, de murs végétaux et de cuves de récupération des eaux de pluie.
Retrouvez l’article sélectionné par Efficycle sur le site Univers-Nature.com
Inciter les citoyens à se mettre au vélo, c’est bien. Leur offrir un vélo, c’est encore mieux. En janvier 2013, la ville d’Arcachon s’est engagée à fournir une bicyclette à tous les habitants de la ville qui en feraient la demande. Une solution moins coûteuse que l’installation d’un système de vélos en libre service.
Retrouvez l’article sélectionné par Efficycle sur le site de Terra Eco
Imaginé par le cabinet d’architecture Splitterwerk et la société d’ingénierie Arup, Smart BIQ est un immeuble d’habitation original. Érigé à Hambourg, sa façade est recouverte de 129 panneaux en verre, remplis d’eau et de nutriments pour y faciliter la croissance de micro-algues. « C’est un premier pas vers des bâtiments en entière synergie avec la technologie et l’environnement », a déclaré Jan Wurm, le coordinateur du projet.
Retrouvez l’article sélectionné par Efficycle sur le site Rue 89
Lire la suite de l’article 365 projets pour changer le monde
Rédigé à 15:08 dans Actualité / Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C'est ce pourquoi je mobilise mon énergie de conviction depuis quleques années...avec peu de résultats de terrain je dois le constater encore, du moins en PACA.
Et pourtant, c'est en PACA, que la 8ème édition de la journée des Rendez Vous de la RSE (www.rsepaca.com) s'est déroulée ce jeudi 13 février dernier au Parc Chanot à Marseille, sur le thème affiché : " la RSE au coeur de votre stratégie"... C'est un encouragement.
J'ai eu l'opportunité d'animer un Atelier , le matin de 9h30 à 10h 30, intitulé " De la brique à la stratégie RSE et à l’appropriation de celle-ci par les équipes", et présenté comme suit :
Beaucoup d'entreprises faisaient de la RSE pour répondre à une problématique (réduire ses couts en énergies, en utilisation d'eau, créer de la diversité, réduire ses accidents du travail, etc..). Grâce à cela, elles ont réalisé les bénéfices que pouvait apporter la RSE. Elles ont donné du sens à leur action et ont compris que le meilleur moyen de réussir une politique RSE était de passer de la Brique à la Stratégie… Comment diffuser cette stratégie et faire en sorte qu’elle soit partagée par les équipes ?
Intervenants :
- Laurence ACERBO, Directrice Qualité et Développement Durable du Groupe ONET, remplacée par Anne Sophie CRESPIN, coordinatrice DD
- Michèle NICOL, Directrice RSE de Pôle Emploi, remplacée par Jérome MARCHAND-ARGIER, Directeur Régional adjoint de Pôle Emploi PACA
- Nathalie ALEXANDRE, Directrice Coordination Interne et Responsabilité Sociale d'Entreprise chez EDF, premier groupe à avoir signé un accord RSE d’envergure mondiale et qui présentera comment une cellule interne s’approprie la question de la RSE et la stratégie
- Philippe BARTIER, Président de la Commission de Coordination Développement Durable à la CCI de Région PACA, remplacé lui aussi au pied levé par Renaud REYNES, en charge des projets Développement Durable à la CCI
- et Bernard ALFANDARI, Président de la société Résistex, entreprise de fabrication de Luminaires à Haute Efficacité Energétique (50 salariés) "
Dans un temps trop court, j'ai ressenti des témoignages de responsables fortement impliqués, clairs sur les processus et leurs objectifs, et parfois étonnés de la performance de leur démarche et de la mobilisation des employés.
Pourtant, Florence Meaux, Directrice Générale d'Afnor certification, qui présentait en plénière une étude récente faite auprès de 200 clients AFAQ 26000, assurait en premier constat : "la RSE n'est pas aujourd'hi au coeur de la stratégie d'entreprise" , et en second constat : "l'identification des parties prenantes est difficile pour les entreprises" !
Il n'est donc sans doute pas nécessaire d'entrer dans un processus de certification pour ancrer la RSE au coeur de sa stratégie: mes expériences et les quesques échanges de la matinée ont témoigné de ce que la RSE est un socle facteur de performance, et souvent d'innovation, qui doit avant tout éclairer une stratégie, un projet d'entreprise, et répondre à une quête de sens pour tous les collaborateurs et les partenaires.
S'il reste encore quelques doutes sur le fait que la TPE/PME ne dispose pas des ressources nécessaires pour construire une démarche stratégique RSE, j'aimerais préciser que si une entreprise ou organisation, de n'importe quelle taille, veut devenir "responsable", autrement dit si elle s'engage à répondre de les conséquences de ses décisions et de ses activités, ancrer cette responsabilité dans la stratégie de l'entreprise n'est qu'une simple question de "bon sens".
Parce que la "stratégie" n'est pas un gros mot, ce n'est rien d'autre que de prendre du recul et se poser quelques questions simples :
- qui je suis aujourd'hui, pour demain ,
- où je veux aller, compte tenu du contexte en mutations
- pourquoi ? ( quel est mon engagement, sur quel socle de valeurs)
- pour quoi? (quels sont mes objectifs de développement)
Et ce, avant la question du "comment" (mes ressoures, moyens, outils humains, techniques, financiers, etc.)
- et enfin, avec qui et pour qui ? sachant que la démarche RSE vise toujours à la convergence des intérêts de tous.
Rédigé à 19:18 dans Actualité / Evénements, Visions+, RSE & mutations sociétales | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Eco-conception, Economie circulaire, Economie de fonctionnalité, Economie Collaborative, Ecologie Industrielle, Bio mimétisme : 6 stratégies pour produire autrement.
Yannick le Guiner au sein du Pole Eco-Desgn a fait une présentation très claire de son approche et initié un parteanriat très prometteur entre l'école ESDAC à Aix-en Provence, l'Institut de l'Economie Circulaire et le groupe Testa.
Voir le résumé en vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=cksvmZlvqsA&feature=c4-overview&list=UUik2RMUIapaYza1mJfTwqOw
Rédigé à 18:22 dans Actualité / Evénements, Visions+, RSE & mutations sociétales | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Quelques notes de bon sens en vrac :
L'entreprise responsable est au sens propre celle qui "répond" de l'impact de ses activités et de ses décisions sur la société, l'environnement, le vivant, autrement dit : elle " prend en compte " et elle " rend des comptes":
- non seulement, comme elle le fait généralement aujourd'hui, principalement à ses actionnaires, avec l'objectif principal de maximiser les profits pour leur compte, et ensuite parfois à ses clients, avec l'objectif principal de pérenniser ses profits,
- mais d'abord, aujourd'hui pour demain, à la "société" (dans ses dimensions économique mais aussi environnementale et sociétale, soit : civile, sociale, politique, culturelle...) dans laquelle et pour laquelle elle oeuvre, à qui elle se sent redevable des impacts sociétaux, environnementaux, sociaux et culturels de ses activités et de ses décisions. D'où la notion nouvelle de "zone d'influence".
chargement de soufre, mineurs, île de Java
L'entreprise responsable est par nécessité "citoyenne" : elle respecte les lois et les règles (fiscales, sociales, droits de l'homme et du travail, nationales et internationales) et elle est un des acteurs volontaire de développement de la cité, de la communauté locale ou des communautés plus larges pour laquelle elle oeuvre....
La notion de responsabilité... nécessite d'abord de prendre conscience de son niveau de maturité et ensuite la volonté de mieux faire. Soit pour l'entreprise la nécessité de repenser d'abord sa stratégie sur la base de quelques questions simples (qui je suis aujourd'hui, où je veux aller, dans quel cntexte en mutations, pourquoi et pour quoi) et de susciter la volonté partagée par tous d'y aller ; ce n'est qu'ensuite que se pose la question du comment, en permettant de faire émerger des solutions nouvelles et des comportements nouveaux de la part de toutes ses parties prenantes, internes et externes.
De la sorte l'entreprise devient un "éco-organisme", une organisation en interactions multiples avec les autres organismes ou organisations au sein d'un ou de plusieurs "éco-systèmes", elle même devant se considérer comme un eco-système particulier qui inter-agit dans toutes ses composantes avec les autres "éco-systèmes" particuliers avec lesquelles elle a un lien, et dans tous ses domaines d'application : stratégie, innovation, gouvernance, finances, achats, communication, commercial, R&D, gestion des risques, production et logistique, marketing, RH.
Vu les grandes nuisances constatées du manque de responsabilité par rapport aux ressources humaines et naturelles exploitées par les entreprises depuis plus d'un siècle, penser "entreprise responsable" exige un changement de paradigme : non seulement "faire plus et mieux avec moins" , mais faire "autrement" : passer d'un modèle binaire à un modèle complexe, en flux d'actions, d'interactions et retro-actions ; par exemple, elle ne peut plus penser la chaîne de valeurs de ses produits et services dans une logique simple de cause à effet, mais dans une logique circulaire de cycle de vie ( de l'extraction au recyclage , en évaluant l'ensemble des interactions avec l'environnement naturel, social et culturel au sens large,à chaque étape du cycle de vie) et ce à tous les niveaux de ses applications. Elle doit aussi mettre à plat les modalités de gestion de son organisation, pour la rendre plus souple, plus agile, plus réactive, plus créative...
D'où la nécessité de la mise en place et du redéploiement d'une véritable "stratégie" d'entreprise, sur la base d'une vision à moyen/long terme partagée par toutes les parties prenantes internes et externes de l'entreprise, en repensant sa grouvernance et le management de son organisation.-.
Ce changement de paradigme est intrinsèquement lié à la dynamique de mutation culturelle globale de l'humanité en développement : nous sortons depuis 30/ 50 ans des modèles du néolithique (3000 ans avant Jesus- Christ) et l'anthropocène fait plus de ravages que de bienfaits ! Faut il des crises et des catastrophes pour vouloir changer ? c'est certainement une voie. Je pense aussi que l'accès à la prise de conscience de "qui on est" et du "pourquoi" et "pour quoi" on agit, peut suffire à susciter l'envie de faire mieux ou autrement.
Mais, comme le précise Novethic, la mise en place et le déploiement de politiques ambitieuses de RSE passent par une évolution des modèles de valorisation des entreprises, une intégration de cette nouvelle vision par les investisseurs et non seulement la production par les entreprises de données extra-financières fiables, homogènes, pertinentes et comparables d’un exercice à l’autre, mais l'élaboration de nouveaux modèles comptables !
Rédigé à 13:01 dans Actualité / Evénements, Visions+, RSE & mutations sociétales | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Nous avons dépassé Rio+20. La conscience est désormais assez claire qu'à la logique d'abondance des ressources essentielles (eau douce, terres arables, terres rares, etc.) succède une logique de pénurie.
Progressivement depuis les années 50 du siècle passé, nous vivons une succession de "ruptures" qui aujourd'hui s'accumulent :
-rupture écologique qui nous oblige à aménager la rareté et nous amène à une nouvelle conscience de "solidarité de survie" planétaire,
- rupture technologique (économie numérique, nanotechnologies, recherches en mathématiques et physique contemporaines, biologie et génie génétique ...)
- rupture idéologique, morale, voire philosophique : on ne croit plus au mythe du "progrès" et l'aspiration collective à la "liberté" des années 60 ("freedom"), se transforme en désir "d'accomplissement" de soi (individuel et collectif), en quête de qualité "d'être" et en une nouvelle conscience du "vivant".
Toutes les normes culturelles de la "modernité" sont remises en cause, mais des solutions nouvelles émergent des nouvelles problématiques:
- si pénurie ou rareté il y a,faire "mieux avec moins",
- avec la révolution numérique, apprendre la "complexité" (la valeur produite naît des interactions plus que des éléments) et gérer "l'immatériel" (c'est l'immatériel des interactions qui engendre de la valeur)
- s'il n'y a plus de sens dans la fuite en avant illusoire et matérialiste du "progrès", s'ouvrir à la spiritualité et à la quête de valeurs et repenser la question du sens.
extrait de l'Abbatiale de Conques
- et bien sûr, rupture économique : il s'agit du passage du modèle industriel de masse à un nouveau modèle en émergence, basé sur la connaissance, où il faut tout réinventer.
Depuis 2000, particulièrement, nous vivons en zone de grandes turbulences où deux logiques économiques se côtoient, se juxtaposent, et entrent en conflit, de façon souvent contradictoire, en s'opposant terme à terme :
- le "capital " et "l'intérêt privé" au centre ou "l'humain", le "vivant" et "le bien commun" au centre,
- la "croissance" et/ou le "développement",
- l'organisation "hiérarchique" pyramidale ou l'organisation systémique "horizontale"
- le management où il convient de "prévoir" et "contrôler" et/ou celui où il s'agit de "ressentir" et d'"ajuster"
- la compétition et/ou la coopération, la mutualisation, le partage
- la productivité et/ou la créativité
- le quantitatif, la culture du chiffre oui, si au service du qualitatif
- la logique de la "masse" ou celle de la "niche"
- celle des "volumes" ou celle des "marges"
- la prédation, le gaspillage ou la précaution, la préservation, la compensation
- la "consommation" ou la "frugalité"
- le produit et service "standard" ou le produit et service "singulier", "unique" "différenciateur"
- le "prix" ou la "valeur"
- l'immédiat, le court terme et/ou le moyen long terme
- la valeur d'échange et/ou la valeur d'usage
- le "ça m'appartient" ou "j'appartiens à"
-...
Des concepts vertueux innovants apparaissent, mieux adaptés aux nouvelles contraintes écologiques et sociétales, mais statistiquement encore peu suivis, avec une autre façon de considérer le rapport au travail ou de repenser les systèmes de production, de consommation, de distribution et de communication, sur la base par exemple de la notion d' "analyse de cycle de vie" quand il s'agit des produits et des services (de l'extraction au recyclage des ressources secondaires/ éco - conception, économie de fonctionnalité, économie circulaire...),celle de "responsabilité" quand il s'agit d'organisation (Responsabilité Sociétale des Organisations), "d'agilité" quand il s'agit de management, "d'éthique" quand il s'agit des ressources humaines (ou comment réconcilier l'économique et l'humain )...
Nous avons décidé d'être des "Acteurs de la Transition" pour participer et contribuer à l'émergence de cette nouvelle logique économique, que nous pouvons nommer " l' Economie de la Valeur":
Chaque jour, du local à l'international, nos expérimentations, nos pratiques et nos décisions nous amènent à poser les possibles de ce nouveau modèle d'économie soutenable, où chacun doit tenter de se réapproprier sa responsabilité, en se demandant d'abord pourquoi et pour quoi il agit, avant de se poser la question du comment.
Chaque jour, nous, entrepreneurs, nous nous engageons à agir pour que ce nouveau modèle fonctionne, en relais avec les institutions, collectivités, et autres acteurs de la société civile.
Odile Solomon - décembre 2013
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